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conseil municipal - Page 23

  • LES PROJETS DU PLATEAU DE VANVES SUSCITENT QUELQUES QUESTIONS NOTAMMENT SUR LES BACHES DE LA RUE AUGUSTE COMTE

    «Lors de la réunion publique du 20 octobre dernier, organisée via zoom, la municipalité a présenté le projet de réhabilitation de la Rue Auguste Comte ainsi que la construction de la résidence étudiante par la société Woodeum. Il est incontestable que les rues Louis Vicat et Auguste Comte sont loin d’être attrayantes ! La rénovation et la modernisation des bâtiments de bureaux s’impose, quant à la résidence étudiante, le projet modifié montre une réelle volonté de la part des acteurs de rendre plus agréable cette entrée de ville.  Néanmoins les points suivants posent question et méritent toute votre attention » selon le groupe LREM du conseil Municipal qui a reposé une question orale sur   la disparition du Fun Park pour la construction de Woodeum est un vrai sujet de préoccupation. « Celui-ci est très fréquenté par tous les jeunes Vanvéens du Plateau et sa disparition totale serait préjudiciable » ; sur la rue Auguste Comte : «A la question « allez-vous réaménager cet espace, le végétaliser, privilégier les ilots de fraicheur, en faire un lieu de passage pour piétons et mobilités douces ? », vous aviez répondu y réfléchir ! », et sur le parking Papillon : «  Sa valorisation et modernisation sont indispensables, nous ne pouvons accepter d’avoir un tel bâtiment en béton, sale et non entretenu.   En ce début février, les travaux de désamiantage des bâtiments de la rue Louis Vicat ont à présent commencé. Pouvez-vous nous apporter des éléments de réponses claires, que les riverains de ce quartier sont en droit d’attendre, sur le devenir du Fun Park, du Parking Papillon et le réaménagement de la rue Auguste Comte».

    «Nous constatons, avec satisfaction, que les projets proposés par la Municipalité dans ce secteur Vicat - Auguste Comte - Brancion sont accueillis de plus en plus favorablement. Nous vous remercions de votre constat sur la réelle volonté des acteurs en charge des différents projets sur ce site de rendre plus agréable l’entrée de ville par la rue Jean Bleuzen. Nous notons aussi qu’un quasi consensus s’établit sur la nécessité de rénover et de moderniser les bâtiments de bureau comme le propose l’ambitieux projet de MATA Capital qui promeut une architecture de qualité, des espaces adaptés aux nouveaux besoins des salariés et un souci partagé de réussir l’intégration du projet dans son environnement pour en faire bénéficier tout le quartier. Bien évidemment les projets de cette envergure vont nécessiter, dès le passage en phase opérationnelle, de répondre à plusieurs questions sur l’avenir de divers équipements en place et votre interrogation sur ce point se comprend » a constaté Pascal Vertanessian, adjoint au maire chargé de l’urbanisation qui a fait le point sur :

    -Le  Fun Park : « Nous avons à de nombreuses reprises exprimé la position de la Municipalité et nous la confirmons en réponse à votre question. Le Fun Park sera reconstruit dans le même secteur que celui de l’équipement actuel. Il s’agira d’un équipement plus moderne, plus en rapport avec la demande actuelle des jeunes et qui sera accessible facilement dans les mêmes conditions que le Fun Park. Une étude de faisabilité menée en 2020 a conclu à la possibilité d’implanter le nouvel équipement en continuité de l’actuel Skate Park et nous entendons poursuivre les études en ce sens si la faisabilité technique est confirmée».

    - le parking Papillon : «  Nous sommes tout à fait d’accord sur le constat concernant son aspect inesthétique, son entretien insuffisant et le fait qu’il soit dévalorisant vu de l’espace public. La Ville ne dispose pas de la maîtrise sur cet équipement qui a fait l’objet d’un bail emphytéotique dont la date de fin est prévue en avril 2044. La propriété actuelle du parking est détenue majoritairement par la Société 1001 Vies Habitat et par la copropriété privée du 109-111 rue Bleuzen qui comprend plusieurs dizaines de copropriétaires. Toute décision de fond sur l’avenir de ce bâtiment est donc complexe sachant qu’elle exigerait le vote d’une majorité qualifiée compliquée à obtenir au vue de la multitude de copropriétaires».

    -La rue Auguste Comte : « Je vous confirme que celle-ci fera l’objet d’une mise en valeur concertée  et conséquente  qui privilégiera l’agrément, le cadre de vie, les circulations douces, les espaces de rencontres autour de nouveaux commerces et la sécurité des riverains. L’opportunité qu’un acteur tel que MATA Capital accompagne ces choix est une réelle opportunité et nous entendons bien la faire fructifier avec notre partenaire GPSO dans l’intérêt de tous les habitants du quartier qui seront évidemment concertés».

    D’ailleurs à propos du chantier de Mata, le maire adjoint  chargé de l’urbanisme a reçu une requête de l’ssociation Agir pour le Plateau : «Nous avons été saisis d’un grand nombre de remarques concernant la gêne occasionnée par les bruits émis par le chantier de Mata Capital. Il avait été précisé lors du webinaire que ces nuisances auraient été contenues par des bâches acoustiques au niveau de la rue Auguste Comte. De telles bâches doivent présenter des critères d’efficacité tels que ceux définis dans la documentation ci-jointe. Or nous constatons que les protections mises en place sont des dispositifs limitant la projection de poussières et non les bâches anti-bruits promises. Pouvez-vous intervenir auprès de Mata Capital en urgence pour obtenir la mise en conformité de ce chantier ?» lui a demandé Pierre Rousseau, Président d’Agir Pour le Plateau

  • REFONTE DU PLAN DE CIRCULATION DE VANVES, LES ECOLOGISTES SE PREOCCUPENT DE L’AXE MARCHERON-LARMEROUX, AXE DU PROGRAMME DE LA MAJORITE MUNICIPALE

    «Le réaménagement de l’ancienne route départementale 130, est manifestement en cours d’études comme le montrent les différents processus en cours : suppression de l’alignement de la rue Larmeroux par le Conseil Départemental des Hauts de Seine (CD 92), enquête «circulation» en cours sur le site de la Ville. Sur ce dernier il est en effet expliqué que «Plusieurs questions portent plus spécifiquement sur les attentes des Vanvéens concernant la future reconfiguration de la rue Marcheron et, par voie de conséquence, sur d'éventuels aménagements de la rue Larmeroux». Le réaménagement de cet axe majeur de la Ville, véritable artère vitale, ne pourra pas être envisagé sérieusement sans une modification plus ou moins large du plan de circulation incluant  bien entendu les questions du stationnement, des transports collectifs, de la marche et du vélo. Il engagera l’avenir pour de nombreuses années et il concerne évidemment tous les Vanvéens» a expliqué le groupe écologiste, lors du conseil municipal du 2 Février dernier,  avant de poser sa question orale : « Pourriez-vous nous informer sur le processus de concertation que vous allez mettre en œuvre pour ce réaménagement et si vous solliciterez la « commission consultative d’étude et de prospective » et, en particulier, comment vous associerez les membres de la minorité du Conseil à ces réflexions ?» 

    Ce qui a donné l’occasion à Kevin Cortés, maire adjoint,  de faire un point précis sur ce projet effectivement en cours d’élaboration mais initié depuis plusieurs années, et de rappeler « qu’il s’agit d’une des propositions phare du programme sur lequel nous avons été élus et qu’en conséquence de quoi nous y attachons une importance toute particulière. Il s’agissait très précisément, je cite de « Réaménager et requalifier la rue Marcheron en concertation avec les habitants ». Cette concertation nous l’avons donc en tête depuis le jour même où nous avons envisagé la requalification de cet axe structurant.  Et contrairement à ce que vous tentiez de faire croire dans votre tribune du Vanves le Mag de novembre dernier, nous travaillons déjà depuis plusieurs mois sur les modalités de cette large consultation.

    Depuis le 6 janvier la Municipalité a lancé sur le site de la ville, relayé par le journal municipal et les réseaux sociaux, un questionnaire d’une quinzaine de questions ayant trait aux mobilités des Vanvéens. Réalisé par la CCEP, ce questionnaire concerne tout à la fois les circulations à l’échelle communale mais aussi le devenir de l’axe Marcheron/Larmeroux. Ouvert à tous jusqu’au 7 février prochain, ce questionnaire rencontre un écho certain auprès de la population, puisque plus de 240 Vanvéens y ont d’ores et déjà répondu» a-t-il indiqué.

    « Dans le même temps, les 3 conseils de quartier ont été sollicités via un questionnaire spécifique. Leurs contributions seront mises en commun lors des prochaines réunions des conseils de février avant d’être restituées à la CCEP. C’est notamment sur cette base que la CCEP va s’appuyer pour formuler un avis et des préconisations sur le devenir de cet axe. Elle sera aussi amenée à démarcher les commerçants et professionnels du secteur, dont certains ont déjà pris part au questionnaire à la population. Vous aviez vous-mêmes formulé des préconisations sur l’avenir de l’axe Marcheron-Larmeroux lors de la campagne électorale et du déconfinement. Sachez qu’elles ont été versées aux ressources de la CCEP. Toutefois, et comme nous avions procédé pour l’étude sur la requalification du marché couvert, la CCEP et la Municipalité souhaitent vous proposer, en tant que groupes minoritaires, de vous rencontrer prochainement pour que vous puissiez nous faire part de vos visions et préconisations respectives. Une fois que la CCEP aura remis ses conclusions à la Municipalité et que les arbitrages auront été faits, la faisabilité technique sera étudiée par GPSO. Une expérimentation grandeur nature sera alors mise en œuvre au cours de l’année 2022 et pour plusieurs semaines, afin de mesurer concrètement les effets des changements retenus. A l’issue de cette expérimentation nous reviendrons vers les Vanvéens afin de valider définitivement ce nouveau schéma de circulation et les aménagements envisagés. Bien évidemment, une phase de communication et d’information de grande ampleur précèdera les premiers coups de pioches. Les travaux devraient débuter au cours du premier semestre 2023. La CCEP sera partie prenante du comité de pilotage, tout au long du projet et jusqu’à sa réalisation»

  • LA BOUTIQUE EPHEMERE DE VANVES EN QUESTION

    «Vous avez mis en place une boutique éphémère « Le Vingt Quatre » située rue Jean Bleuzen. Selon les informations transmises en avril 2021 lors de son lancement, cette boutique a vocation d’être occupée par période de 6 mois » a constaté Séverine Edou, conseillére municipale LREM lors du conseil municipal du 2 Février en posant quelques questions : « Pouvez-vous faire un premier bilan de cette boutique éphémère. Les commerçants sont-ils satisfaits de leur résultat d’exploitation ?  Souhaitent-ils rester ?  Si oui, le peuvent-ils ? Avez-vous d’autres candidatures ? Si oui pour quelle activité ?  Quel est le ressenti et le retour des vanvéens sur ce type de commerce et cette initiative ?»

    «Les commerçants sont très satisfaits d’avoir pu s’installer dans cette boutique. En effet, les conditions de location très souples, ont permis à ces 2 jeunes entrepreneurs de pouvoir s’installer facilement sans que leur dossier se voit refuser par des propriétaires de locaux demandant parfois des garanties financières conséquentes. Ces porteurs de projets prévoyaient de s’installer pendant 3 mois, mais très vite, les deux commerçants ont chacun fait le souhait de prolonger l’expérience. Le retour des Vanvéens semble bon puisque chacun est en train de construire au fil des jours sa clientèle » a répondu Christine Vlavianos, maire adjoint chargée du commerce.

    «Même si l’objectif d’une boutique éphémère est de faire venir de nouveaux commerces régulièrement pour entretenir l’intérêt du concept, la municipalité n’oublie pas non plus le rôle social de cette boutique à l’essai. En effet, compte tenu de la situation sanitaire actuelle, la municipalité souhaite préserver la santé encore fragile de ces 2 jeunes activités plutôt que de mettre fin à leur expérience au profit de nouvelles activités. Des réflexions sont d’ailleurs en cours pour tenter d’offrir des solutions pérennes sur la ville aux 2 locataires.

    Depuis son lancement en avril, 8 entrepreneurs ont montré de l’intérêt pour ce local.  Parmi ces dossiers, nous retrouvons entre autres un caviste, du prêt-à-porter, un photographe…  Attention, les profils sont souvent de jeunes entrepreneurs et les intentions de ces porteurs de projets peuvent vite évoluer au fil des mois. De plus, les boutiques éphémères connaissent également une saisonnalité. Une campagne de recrutement sera donc lancée lorsque le local sera à nouveau disponible et bien évidemment communiqué à ces 8 porteurs de projets».